Mouron des oiseaux (mouron blanc)

Publié par Cathy Bernot le

Mouron des oiseaux

mouron des oiseaux ou mouron blanc : une plante sauvage comestible

Le mouron des oiseaux ou mouron blanc est une minuscule stellaire : la stellaire intermédiaire (Stellaria media L.). Stellaire signifie «étoile», en référence aux petites fleurs blanches étoilées des plantes de cette famille. Le mouron des oiseaux est une modeste plante rampante qui pousse partout. Sa présence indique un sol plutôt riche et meuble. Il abonde dans certains coins du jardin du presbytère!

Cette jolie sauvageonne apporte confort digestif, vitamine C et différents minéraux : une mine d’énergie gratuite bienvenue à la sortie de l’hiver, alors que l’on attend encore avec impatience les petits légumes primeurs! On peut la cueillir à foison: impossible de déloger ses fines racines. Elle repoussera tôt ou tard, sans pour autant étouffer les plantes alentours.

Moralité : laissons pousser les mauvaises herbes! Elles fourniront une nourriture substantielle aux oiseaux et aux butineurs, mais aussi aux gourmets curieux de retrouver le goût de toutes ces herbes sauvages que l’on consommait autrefois.

Quelles recettes avec du mouron des oiseaux ?

En faisant des recherches pour cet article, j’ai appris que le mouron des oiseaux est l’un des ingrédients de la salade aux sept herbes (Nanakusa-no-sekku) que l’on prépare traditionnellement au Japon le 7 janvier.

Il se consomme cru ou cuit, mais on profitera davantage de ses vitamines en privilégiant une consommation crue. Le mouron des oiseaux pourra faire partie d’une salade d’herbes sauvages : premières pousses de pissenlit, doucette (miam!), cardamine… On peut également en ajouter une poignée au dernier moment dans une soupe miso, ou dans un wok de légumes. Une terrine végétale permettra de bien profiter de son petit goût de salade et de noisette. et bien sûr, on pourra en faire du pesto, tout comme avec l’ail des ours.

On veillera à supprimer les racines, et lorsque les plantes sont trop vieilles, on ne consommera pas la tige. Le plus simple reste encore de couper avec les ongles les sommités fleuries : on évitera ainsi un long travail de tri et de nettoyage. Il suffira de laver soigneusement le fruit de sa récolte dans une eau vinaigrée.

Toutes les recettes du site à base de mouron blanc en suivant le lien (bientôt!) 

! Plantes sauvages comestibles / toxiques: attention!

! Comme toute récolte de plantes sauvages, des précautions d’usage s’imposent : prélever des plantes dans un endroit non pollué (pesticides, bord de route…), où il n’y a pas de risque de déjections animales, en particulier par les renards, surtout si c’est pour consommer cru (risque d’échinococcose alvéolaire, maladie grave!)recolte-plantes-sauvages-2

! Confusion : le mouron des oiseaux ou mouron blanc peut être confondu avec l’Anagallis arvensis ou mouron des champs : un mouron rouge, plus rarement bleu, qui est lui toxique! Les feuilles se ressemblent beaucoup et ces deux plantes poussent parfois côte à côte. Pour les différencier : les fleurs du mouron des champs ne sont jamais blanches et la section de ses tiges est carrée. Pour éviter tout risque, veillez à ne récolter que du mouron blanc en fleurs.

 

Mouron rouge ou bleu : toxique! 

Mouron rouge toxique


1 commentaire

l"Oisillon · 02/02/2017 à 10:26

Bonsoir,

merci pour cet article. Nous avons des oiseaux exotiques et nous pouvons confirmer que cette herbe porte bien son nom tant les oiseaux en raffolent.

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